La société moderne valorise une femme sexualisée, retouchée, qu’elle présente comme un symbole de liberté. Mais cette « liberté » est un piège. Ce modèle est nocif, comme le montre la Dr. Renee Engeln dans son livre appelé « Beauty Sick ».
Dès l’enfance, les filles apprennent à se voir comme des objets à observer. Cela mine l’estime de soi, nuit à la concentration, et transforme la vie en vitrine permanente.
Vérifier son apparence, corriger ses « défauts », se comparer : ce cycle épuise temps, énergie et argent. Des ressources volées à l’épanouissement.
L’écart entre le réel et l’idéal alimente anxiété, dépression et troubles alimentaires. Ces troubles ne sont pas marginaux : ils sont les symptômes d’un modèle toxique généralisé.
Publicités, magazines, Instagram : une norme esthétique irréelle est martelée, impossible à atteindre mais profondément intériorisée.
Edward Bernays n’a pas seulement créé une illusion de féminisme : il en a fabriqué une version commerciale pour vendre plus de cigarettes. En transformant la cigarette en « torche de la liberté », il a détourné l’émancipation des femmes pour en faire un outil de manipulation de masse.
Tristement, beaucoup de femmes se sont fait avoir et ont été manipulées.
Aujourd’hui encore, cette logique perdure : des discours de « libération » servent à vendre des produits toujours plus sexualisés, aux dépens du véritable bien-être féminin.
On a aussi poussé les femmes à travailler comme les hommes avec les slogans égalitaires. non pas pour leur liberté, mais pour doubler la main-d’œuvre active.
La question n’est donc pas de savoir si les femmes peuvent travailler, mais pourquoi on a tenu à ce qu’elles le fassent massivement, même quand cela ne répondait pas à un désir personnel, mais à une pression sociale ou à une nécessité imposée.
Ce n’est pas le manque d’information qui perpétue ce modèle, mais un choix délibéré dicté par l’argent, le marketing et une culture obsédée par l’image.